Jean Baillaud est actuellement à la tête du bureau des affaires militaires du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP-ONU). Il est Commandant en second de la MONUSCO, après le Lt. Gen. brésilien Carlos dos Santos Cruz.

Il est arrivé à Goma le 27 mai 2013.

En 1999, à 41 ans, Jean Baillaud prend la tête de feu le 9e-RCP (Régiment de chasseurs parachutistes), à la suite du colonel Frédéric Servera. Le Saint-cyrien arrive d’une mission de deux ans au Canada, en tant qu’instructeur à l’école supérieure interarmes de l’armée canadienne, à Toronto.

Il aura également été chargé des Affaires militaires auprès de la mission permanente de la France au sein de l’ONU.


Jean Baillaud est l’un des théoriciens de ce que l’on appelle « l’approche globale » au sein du Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, ainsi que de la doctrine du maintien de la paix "robuste".


Cet été, comme son collègue de l’armée de terre, également général de brigade, Grégoire de Saint Quentin, Jean Baillaud a été promu au grade de Commandeur de la Légion d’Honneur (Décret du 28 juin 2013, JORF n°0150 du 30 juin 2013).

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Aujourd’hui, on tue à Kinshasa.

C’est à la mitrailleuse que l’armée tire sur la foule descendue dans les rues pour contester le régime de Joseph Kabila prolongé au-delà de son deuxième mandat sans même un simulacre d’élection.

Rappelons, Monsieur le Président, que cette répression intervient moins d’un an après l’ouverture, en juillet, d’un centre de formation pour les hauts gradés de l’armée rdcongolaise, formation aux techniques de contre-insurrection assurée par des instructeurs français.

Depuis plusieurs années, dans ce pays ravagé par la misère, on a pu voir l’action délétère du général Baillaud, instrumentalisant diverses milices et bandes armées à seule fin de déstabilisation, ceci prenant des proportions effrayantes, d’abord au Kivu, et maintenant au Kasaï, où les sbires de Kabila ne reculent devant aucun des sales procédés de la « guerre révolutionnaire » chère à l’armée française depuis les années 50.

Nous demandons ici solennellement le rappel du général Baillaud, ainsi que la fermeture immédiate de cette école militaire criminelle ouverte à Kinshasa sous votre responsabilité.

Nous dénonçons aussi le fait que la France – et l’Espagne [1] – aient osé bloquer toute protestation européenne, de même que la France paralyse l’ONU sur ce dossier depuis bien longtemps.

Nous demandons que la France renonce à sa fonction de « penholder » [2] au Conseil de sécurité, et rappelle au besoin son ambassadeur auprès de cet organisme, afin de permettre à la communauté internationale de regarder la situation plus impartialement.

L’Agence d’Information
La Nuit rwandaise

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 21/01/2018

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Internet et les principaux réseaux de téléphonie mobile sont coupés.

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 21/01/2018

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 1er/06/2017

RDC. Massacres de Beni : l’ONU en porte-à-faux

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Pendant le carnage d’Oïcha, près de Beni, début juillet, les Casques Bleus n’ont pas assuré, pour l’énième fois, la protection des populations.
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Une situation tragique et trouble, dans laquelle les communautés victimes des exactions sont déterminées à s’organiser pour l’auto-prise en charge de leur propre sécurité.

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 22/07/2016

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 25/05/2016

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 4/02/2016

La Nuit rwandaise 11 - Volume 1 | La Nuit rwandaise 11 - Volume 2

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