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Entretien avec Monseigneur Ngabu - « Vous voulez parler de la paix ? Quelle (...)

 Monseigneur Ngabu nous a quittés ce 26 octobre 2025 à Goma. Durant trente-six ans, de 1974 à 2010, Faustin Ngabu a dirigé le diocèse catholique de Goma, dans le (...)

Monseigneur Ngabu nous a quittés ce 26 octobre 2025 à Goma. Durant trente-six ans, de 1974 à 2010, Faustin Ngabu a dirigé le diocèse catholique de Goma, dans le Nord Kivu. Son mandat épiscopal fut marqué par les conflits armés et les guerres qui ont déchiré l’est de la République démocratique du Congo. Avec pour devise « que tous soient un », l’évêque s’est engagé avec constance en faveur de l’unité des Congolais et pour la paix.

Nous avons rencontré Faustin Ngabu à deux reprises à Goma, en février et septembre 2025. Nous avons tiré trois articles de ces deux rencontres. Dans un premier article, publié sur African Facts, l’évêque émérite rappelait qu’il n’y avait pas de communauté moins congolaise que les autres.
Dans le second article que nous avons publié, il revenait sur les revendications des rebelles et le tribalisme qui, selon lui, s’avère être la principale source des récents conflits qui endeuillent la région.
Dans ce troisième article, Monseigneur Ngabu revient sur la situation en Ituri, sur les initiatives et le rôle des églises au Congo et sur les raisons qui, dans la région, empêchent la paix. Puisse celui qui s’était tant engagé à la faire advenir y reposer.

Nous tenons à saluer la mémoire de Monseigneur Ngabu qui, malgré la fatigue et la maladie, avait pris le temps de nous accorder ces deux longs entretiens et à nous livrer son témoignage et son analyse.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 27/10/2025

RDC : Appel urgent au Président Macron

 Aujourd’hui, on tue à Kinshasa. C’est à la mitrailleuse que l’armée tire sur la foule descendue dans les rues pour contester le régime de Joseph Kabila (...)

Aujourd’hui, on tue à Kinshasa.

C’est à la mitrailleuse que l’armée tire sur la foule descendue dans les rues pour contester le régime de Joseph Kabila prolongé au-delà de son deuxième mandat sans même un simulacre d’élection.

Rappelons, Monsieur le Président, que cette répression intervient moins d’un an après l’ouverture, en juillet, d’un centre de formation pour les hauts gradés de l’armée rdcongolaise, formation aux techniques de contre-insurrection assurée par des instructeurs français.

Depuis plusieurs années, dans ce pays ravagé par la misère, on a pu voir l’action délétère du général Baillaud, instrumentalisant diverses milices et bandes armées à seule fin de déstabilisation, ceci prenant des proportions effrayantes, d’abord au Kivu, et maintenant au Kasaï, où les sbires de Kabila ne reculent devant aucun des sales procédés de la « guerre révolutionnaire » chère à l’armée française depuis les années 50.

Nous demandons ici solennellement le rappel du général Baillaud, ainsi que la fermeture immédiate de cette école militaire criminelle ouverte à Kinshasa sous votre responsabilité.

Nous dénonçons aussi le fait que la France – et l’Espagne [1] – aient osé bloquer toute protestation européenne, de même que la France paralyse l’ONU sur ce dossier depuis bien longtemps.

Nous demandons que la France renonce à sa fonction de « penholder » [2] au Conseil de sécurité, et rappelle au besoin son ambassadeur auprès de cet organisme, afin de permettre à la communauté internationale de regarder la situation plus impartialement.

L’Agence d’Information
La Nuit rwandaise

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 21/01/2018

Que se passe-t’il au Congo RDC ?

 RDC - Répression des marches citoyennes, attaquées par des tirs de gaz lacrymogènes et des tirs à balles réelles par l’armée et la police nationale congolaise. (...)

RDC - Répression des marches citoyennes, attaquées par des tirs de gaz lacrymogènes et des tirs à balles réelles par l’armée et la police nationale congolaise.
L’AFP et l’ONU parlent d’au moins 5 morts et 33 blessés.
Internet et les principaux réseaux de téléphonie mobile sont coupés.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 21/01/2018

RDC : Le retour du M23

 Las d’attendre que le gouvernement respecte les engagements pris le 12 décembre 2013 à Nairobi, suite à la cessation des hostilités entre le mouvement rebelle (...)

Las d’attendre que le gouvernement respecte les engagements pris le 12 décembre 2013 à Nairobi, suite à la cessation des hostilités entre le mouvement rebelle et Kinshasa – notamment leur rapatriement conforme aux clauses des protocoles signés, le retour des réfugiés et la démobilisation des groupes armés sévissant à l’Est –, les combattants du général Sultani Makenga ont pour la plupart quitté leurs camps près de Kampala et sont rentrés au pays. Une action qui se voulait, au début, démonstrative et inoffensive…

Having enough of waiting for the government to respect the commitments made on December 12 2013 in Nairobi, which followed the cessation of hostilities between the rebel movement and Kinshasa - including their repatriation in accordance with the signed protocols, the return of refugees and the demobilization of groups Armed fighters in the east -, most of the fighters of General Sultani Makenga have left their camps near Kampala and returned home. An action which at first was meant to be demonstrative and harmless ...

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 18/02/2017

RDC. Massacres de Beni : l’ONU en porte-à-faux

 Pendant le carnage d’Oïcha, près de Beni, début juillet, les Casques Bleus n’ont pas assuré, pour l’énième fois, la protection des populations. Les déclarations (...)

Pendant le carnage d’Oïcha, près de Beni, début juillet, les Casques Bleus n’ont pas assuré, pour l’énième fois, la protection des populations.
Les déclarations officielles de la MONUSCO, en contradiction avec la réalité des faits, trahissent l’« embarras » de la force des Nations Unies, alliée d’une armée que l’on sait impliquée dans les atrocités. Ce qui peut expliquer la non-intervention systématique et réitérée des soldats aux ordres du général français Jean Baillaud, théoricien de "l’approche globale" [portrait du général Baillaud à venir sur l’Agence d’information voir photo ci-dessous].
Une situation tragique et trouble, dans laquelle les communautés victimes des exactions sont déterminées à s’organiser pour l’auto-prise en charge de leur propre sécurité.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 22/07/2016

RDC MONUSCO / FARDC : doutes sur une opération conjointe

 Le soutien militaire apporté par les forces de l’Onu au gouvernement congolais pour la sécurisation des populations du Nord-Kivu victimes d’atrocités depuis (...)

Le soutien militaire apporté par les forces de l’Onu au gouvernement congolais pour la sécurisation des populations du Nord-Kivu victimes d’atrocités depuis dix-huit mois suscite nombreuses interrogations et critiques. L’ennemi qu’on déclare viser appartient à l’ordre du virtuel alors que l’implication de hauts officiers des forces régulières congolaises (FARDC) dans les massacres est désormais acquise.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 25/05/2016

Les habits neufs de l’empire
Guerre et désinformation dans l’Est du Congo

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Une initiative africaine pour une meilleure compréhension des conflits
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Beni : la MONUSCO réhabilite le tribunal militaire de (...)

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La remise en état et la sécurisation du tribunal militaire de Beni sont le fruit d’un partenariat entre la MONUSCO et l’État congolais. La MONUSCO a remis au tribunal militaire de garnison de Beni les (...)

 10/11/2025