Les articles

RDC : Le retour du M23

 Las d’attendre que le gouvernement respecte les engagements pris le 12 décembre 2013 à Nairobi, suite à la cessation des hostilités entre le mouvement rebelle (...)

Las d’attendre que le gouvernement respecte les engagements pris le 12 décembre 2013 à Nairobi, suite à la cessation des hostilités entre le mouvement rebelle et Kinshasa – notamment leur rapatriement conforme aux clauses des protocoles signés, le retour des réfugiés et la démobilisation des groupes armés sévissant à l’Est –, les combattants du général Sultani Makenga ont pour la plupart quitté leurs camps près de Kampala et sont rentrés au pays. Une action qui se voulait, au début, démonstrative et inoffensive…

Having enough of waiting for the government to respect the commitments made on December 12 2013 in Nairobi, which followed the cessation of hostilities between the rebel movement and Kinshasa - including their repatriation in accordance with the signed protocols, the return of refugees and the demobilization of groups Armed fighters in the east -, most of the fighters of General Sultani Makenga have left their camps near Kampala and returned home. An action which at first was meant to be demonstrative and harmless ...

Mis en ligne par L’Agence d’information

 18/02/2017

Silence inquiétant sur le front de Masisi

 Trois mois et demi après la fin des hostilités entre le gouvernement et le M23, la guerre, la violence des milices et l’épuration ethnique sont toujours (...)

Trois mois et demi après la fin des hostilités entre le gouvernement et le M23, la guerre, la violence des milices et l’épuration ethnique sont toujours d’actualité au Nord-Kivu. Les tueries de civils rwandophones, à Nyamaboko, et des militaires FARDC, à Bukombo, par une coalition de groupes extrémistes qui ont le soutien des autorités de la province, ne sont pas mentionnées dans la presse nationale, ni dans les déclarations officielles de Kinshasa, la Monusco se limitant à un communiqué laconique. Cette attitude trahit les responsabilités du pouvoir qui rechigne à se débarrasser des faucons responsables de l’insécurité et de la haine ethnique dans cette région orientale de la République démocratique du Congo.

Three and a half months after the end of hostilities between the government and the M23, war, militia violence and ethnic cleansing are still current in North Kivu. The killing of rwandophones civilians, in Nyamaboko, and Fardc soldiers in Bukombo, by a coalition of extremist groups supported by the authorities of the province, are not mentioned in the national press or in Kinshasa’s official statements, Monusco issuing no more than a terse statement. This attitude betrays the responsibilities of power that is reluctant to get rid of hawks responsible for insecurity and ethnic hatred in the eastern region of the Democratic Republic of Congo.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 22/02/2014

Fin de partie au Kivu ?

 La France coloniale a engrangé une victoire historique contre le M23, mais évite de s’en vanter. Pourquoi ? C’est qu’il s’agit là d’un triomphe du désir de tous (...)

La France coloniale a engrangé une victoire historique contre le M23, mais évite de s’en vanter. Pourquoi ? C’est qu’il s’agit là d’un triomphe du désir de tous de vivre en paix, qui a procuré à l’ONU et au régime de Kabila une légitimité inespérée, mais qui se trouve être rigoureusement contradictoire avec l’intention de départ de promouvoir la guerre et les divisions pour garantir la domination. Pour que la paix s’impose vraiment, il faudrait maintenant que soit conclu un véritable accord et que le désarmement des FDLR ne soit pas un vain mot. Et que les réfugiés puissent quitter leurs camps et rentrer chez eux, pour que s’engage enfin le seul combat, urgent, contre la misère.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 10/11/2013

Un exemple de la confusion entretenue au Kivu

 Ci-dessous un document : il s’agit d’un article de Radio Okapi, l’agence d’information de l’ONU spécialisée sur la crise des Grands Lacs. A relever la légende de (...)

Ci-dessous un document : il s’agit d’un article de Radio Okapi, l’agence d’information de l’ONU spécialisée sur la crise des Grands Lacs. A relever la légende de la photo qui illustre cet article, qui incrimine le M23 alors que l’article rend compte des déplacements de population qui sont le résultat d’affrontements entre FDLR et Maï Maï. Dans la légende de la photo, le M23 est simplement substitué aux FDLR. De même, le titre de l’article parle de "rebelles rwandais" laissant planer l’ambiguïté, le M23 étant généralement qualifié de "rebelles", et associés au Rwanda. Le glissement sémantique est subtil, mais caractéristique du traitement de l’information dans cette affaire du Kivu.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 18/08/2013

Jeune Afrique accuse l’Agence d’Information d’être… une officine du M23 (...)

 La guerre de l’information se déplace sur les bords de Seine… Pour Jeune Afrique, dénoncer la collusion des FDLR et de l’ONU serait le signe le plus évident (...)

La guerre de l’information se déplace sur les bords de Seine… Pour Jeune Afrique, dénoncer la collusion des FDLR et de l’ONU serait le signe le plus évident d’un manque d’objectivité…

Mis en ligne par L’Agence d’information

 10/08/2013

Est-Congo : l’intervention humanitaire dévoyée

 Supposée combattre les viols et les mutilations sexuelles qui affligent l’est du Congo à grande échelle depuis près de vingt ans, la communauté internationale (...)

Supposée combattre les viols et les mutilations sexuelles qui affligent l’est du Congo à grande échelle depuis près de vingt ans, la communauté internationale aura mobilisé un corps expéditionnaire considérable de maintenant vingt mille hommes, dont une brigade de trois mille avec mandat offensif, qui vont paradoxalement se battre en soutien des forces génocidaires rwandaises FDLR-interahamwe et de leurs alliés, les milices Maï-Maï et l’armée congolaise des FARDC, qui sont les principaux auteurs de ces violences sexuelles.

Supposed to fight rape and sexual mutilation plaguing eastern Congo on a large scale for almost twenty years, the international community has mobilized considerable expeditionary force, now twenty thousand men, including a brigade of three thousand with offensive mandate, in support of the FDLR-Interahamwe Rwandan genocidal forces and their allies, the Mai-Mai militias and the Congolese army FARDC, who are the main perpetrators of sexual violence.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 9/08/2013

Les habits neufs de l’empire
Guerre et désinformation dans l’Est du Congo

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